Est-ce que le blogue existe toujours? Au temps des réseaux sociaux, de l’implication de plus en plus grande et immersive des compagnies qui s’implantent de mieux en mieux sur le web, que vaut l’opinion d’une personne qui écrit dans son propre masse-médias? (ne vous méprenez pas, je ne vais pas faire de moi une Chomsky ou une Habermas)
C’est pas trop 1998 à votre goût, ce scénario? Je bloguerai donc. Par envie. Parce que j’étudie là-dedans. Parce que ça me fait plaisir. Parce que je me pose toujours des questions.
Est-ce qu’il y a autre chose que les memes, les vidéos à la Ray William Johnson ou Jay St-Louis et le contenu publicitaire? J’espère.
Aussi, je me suis fait dire récemment que j’avais l’esprit d’une critique culturelle. Critique de société aussi, mais ça, c’est différent. J’étudie les sciences humaines, pas vraiment calculables, les études qui sont parfois probables mais surtout, je calcule l’impact, les émotions et je m’interroge sur leurs effets. Je critique les publicités (bonnes et moins bonnes) – je le fais par un certain nombre de connaissances techniques (ma technique en graphisme), une partie de rhétorique universitaire, une culture générale éclectique grandissante, un amour inconditionnel de la typographie et de l’histoire mais surtout, le bon sens.
Ceux qui me connaissent le savent. Les autres en sont maintenant informés.
Vous me pardonnerez donc la formule du blogue à saveur critique (une phase expérimentale de ma part) et mon vocabulaire franglais par moment.